Weekend de formation à l’autonomie. Refuges tous complets, j’arrive tout juste à avoir 7 places dans l’ancien refuge du Fond d’Aussois. Du grand mauvais temps est annoncé, nous maintenons, tout le monde est motivé. Petit doute samedi dans les manips sous la pluie/neige battante. Mais nous nous retrouvons tout seul le soir au refuge. Et surtout, une mini éclaircie dimanche matin nous permet de parcourir l’Arête du vieux guide en mixte dans une ambiance démente.
Le titre d’une des plus belles arêtes des Alpes n’est pas usurpé ! Grâce au rééquipement de l’arête E (points jaunes, spits et même balises catadioptres) par Francesco, il est possible (bien que fastidieux) de descendre de nuit. La descente en wingsuit (croisé en route) est plus efficace : 1 minute 50 contre 9 heures 😉
Une des très belle voie René. A faire par forte chaleur.
Spot royal de bivouac pour les escalades au pic nord des Cavales, pointe Emma, pointe des Aigles.
Peu de neige cet hiver et au printemps puis des températures caniculaires précoces et constantes : les conditions en haute-montagne deviennent très vite délicates. Mais les courses rocheuses autour du rifugio Monzino restent des valeurs sûres.
Une très belle manière de gravir le Mont Blanc même si les 3 journées sont chacunes bien longues.
La voie normale de l’aiguille Centrale d’Arves est à la fois facile (car peu technique) et difficile (car exposée et paumatoire). Un peu comme la voie normale de l’aiguille du Moine ou la voie Escarra à l’Olan, elle demande une expérience certaine de l’assurance en mouvement (corde courte, mini longueur) et de la recherche d’itinéraire. La progression en corde tendue n’est pas adaptée (difficile de mettre des points, autant enlever la corde ;-)).
Avec ces très fortes chaleurs précoces, les conditions sont plus faciles à gérer dans les Préalpes.
Conditions compliquées, regel joueur, soleil taquin mais à la clé, de belles descentes. En étoile autour du refuge du col de la Vanoise.
2 beaux séjours au nouveau refuge des Près. 2 montées éprouvantes dans la tempête (iso très bas la première fois, très haut la seconde fois). Mais à chaque fois de très belles descentes les jours d’après !
