voie Schmid, face nord du Cervin

TD  V/ 4+/ M5 1100m. Une combinaison Schmid sortie Bonatti. Il est vrai que ça passe partout mais plus ou moins facilement … Jamais très technique mais plutôt compliqué quant au meilleur passage, aux protections et relais.

Passer la barre rocheuse qui défend l’accès au glacier par une corde fixe et une traversée à droite. Traverser le glacier vers la droite; ne pas attaquer les pentes trop tôt ! (bien paumatoire de nuit, bonne lampe ou repérage conseillé !). On gagne la rampe par une longueur en mixte à droite M4. La remonter sur 3 ou 2 grandes longueurs. Quand elle se redresse, traverser à droite vers un éperon neigeux puis encore à D pour gagner une belle goulotte mixte M5 (on peut continuer dans la rampe et traverser à droite dans du rocher péteux). Une grande longueur en glace fine pour rejoindre la belle coulée de glace 4/4+ ; relais à droite. Traverser horizontalement sur 30m pour gagner le fil d’un éperon. Goulotte 70° puis mixte pour rejoindre les pentes terminales pas loin de la Zmuttgrat.

Face du nord du Cervin, voie Schmid

Un temps très stable, la face N est plutôt en bonnes conditions, parfait pour se faire les mollets ! L’itinéraire est loin d’être simple et c’est pas très technique mais assez expo (protections fines, rocher dégueux , relais complexes à installer). Au final une bien belle journée à plusieurs cordées. Le film de Damien Tomasi.

       
           

Oisaneries

Oisanerie : grande course sauvage avec recherche d’itinéraire et rocher délicat. Ou encore marche d’approche extenuante, rocher pourri pour quelques passages d’escalade… Quoi qu’il en soit, j’adore ! Deux  courses « oisanesques » très différentes à partir des refuges de l’Alpe du Pin et La Lavey : la traversée Est-Centrale de la Tête de Lauranoure et le pilier S des Fétoules. L’escalade du troisième ressaut de ce dernier est marquante : c’est raide, fragile ; il faut louvoyer finement en recherchant toujours le passage le plus facile ! Autre chose que les piolaries ou autres camboneries… De l’escalade, de la vraie ! Malheureusement (un peu comme à chaque fois que je vais en Oisans) plein de monde partout : une cordée à côté puis derrière (attaque néerlandaise), une foultitude de cordées dans l’arête W, arête S, VN … C’est vrai que c’était la belle journée de la semaine voire de l’été ! Vivement le massif du MB pour la tranquillité …

Eigernordwand, la classique 1938

On profite de cet anticyclone exceptionnel et des très bonnes conditions en face N de l’Eiger. Bivouac vraiment royal au « Bivouac de la Mort ». Départ tôt de Cham, bivouac et retour à la Scheidegg le lendemain.

La belle Hélène

V  WI5, M5. X. 800m

Début septembre, de beaux plaquages dans la partie haute de la face ( et surtout à droite ) mais en raison des hautes températures de juillet, c’est tout sec en bas ! Après un but stoppé au viaduc des Egratz, la voie d’Andy Parkin à droite des Polonais (de droite) apparait être en bonne condition. Parcours avec Bruno Sourzac le 22/09; 12h refuge / Planpincieux.

Meije, face S

La « Pierre Allain » jusqu’aux vires dans un court créneau météo. Au départ, une tempêrature étonnament chaude puis une baisse drastique après le lever du soleil avec un bon petit vent : les cascades d’eau du glacier carré se mettent à geler ! Neige la nuit suivante.

Le Linceul

De très bonnes conditions jusqu’aux Hirondelles puis une fin plus longue et dure que prévue avec beaucoup de neige fraîche. Arrivée au coucher du soleil au sommet, ce n’est qu’à 5h du mat qu’on rejoint Boccalatte : la descente de nuit, sans trace est toujours un grand moment  de plaisir !